« Nous nous sommes rendus compte que la vapeur qui s’échappait au cours de notre processus de production pouvait être utilisée par le système de chauffage de l’usine. Nous avons investi dans un échangeur de chaleur, qui a été amorti plus tôt que prévu. Nos émissions de dioxyde de carbone ont diminué de 42 700 kilos par an ».
Ari Kosla, responsable des opérations techniques chez Orion.
Le potentiel caché de la vapeur de revaporisation (vapeur d’eau qui perd de son énergie thermique dans les processus de chauffage, se condense et sort des cheminées des usines) a été identifié lors d’un bilan énergétique à l’usine d’Oulu. À l’époque on ne savait pas encore comment ce potentiel pourrait être utilisé. En 2018, nous avons pu acquérir un échangeur de chaleur qui a été installé lors d’un arrêt de production pour maintenance.
Cette vapeur d’eau est maintenant récupérée et utilisée pour chauffer l’usine et l’eau. L’échangeur de chaleur permet d’utiliser 100 % de la chaleur perdue. Les objectifs préliminaires ont été dépassés et un seul problème subsistait : comment utiliser toute la chaleur récupérée ?
Pourquoi relever la barre ?
Les usines génèrent un excès de chaleur, qui se traduit généralement par de l’énergie gaspillée. « L’utilisation de la chaleur excédentaire joue un rôle important dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre » a expliqué le jury du prix Energy Genius of the Year. Le projet réussi de l’usine d’Oulu montre que la chaleur peut être récupérée et exploitée de façon rentable, même sur une courte période.
Comment relevons-nous la barre ?
Le succès de cette opération nous encourage à l’implémenter dans les 6 autres usines du groupe Orion.